Combat pour une idée :

Au milieu des années soixante le docteur Maschi prend conscience de l’existence d’une nouvelle forme de pollution qu’il dénomme POLLUTION ÉLECTROMAGNÉTIQUE. Pour ce médecin généraliste de Nice, cette pollution, due à la prolifération, dans les pays industrialisés, des machines, des appareils produisant ou utilisant l’électricité, provoque une lente et progressive électrocution des organismes humains et joue un rôle important dans les maladies dites de civilisation : affections rhumatismales, cardiaques, neurologiques. Il met alors au point une thérapeutique consistant en conseils d’hygiène générale pour éviter les agressions électriques et en applications locales de minéraux, identiques à ceux utilisés depuis des siècles dans les stations thermales. À partir de 1967 il fait suivre ce traitement à des rhumatisants et des malades atteints de sclérose en plaques. Très rapidement les résultats dépassent les espérances du médecin. En 1968, quand il veut fournir aux Autorités Médicales des explications sur cette pollution et sur sa thérapeutique, ses ennuis commencent. Ils vont l’entraîner dans une aventure hors du commun qui durant près de trente ans, va l’opposer au Conseil de l’Ordre des Médecins et au Ministère de la Santé. Dans ce livre, le docteur Maschi donne des explications, faciles à comprendre, sur la pollution électromagnétique, sa thérapeutique et la sclérose en plaques. Il narre aussi les principales péripéties de son affaire, maintes fois évoquées par l’ensemble de la presse française depuis 1968, et n’hésite pas à reproduire de très nombreux documents mettant nommément en cause une centaine de personnes : onze Ministres de la Santé, des Conseillers de l’Ordre des Médecins, des Conseillers d’Etat, des Professeurs de Médecine, des hommes politiques. Tout au long de ces années, le médecin a été farouchement défendu par ses malades, satisfaits de suivre une thérapeutique sans danger, très simple d’emploi et peu onéreuse. Ce  » témoignage vécu  » fournit la preuve qu’il n’est pas facile de faire reconnaître une idée scientifique nouvelle qui, tout à la fois, met en cause une partie de nos conditions de vie et des théories médicales classiquement admises. C’est un véritable cri d’alarme lancé par le docteur Maschi contre la pollution électromagnétique car, étant incolore, inodore, insonore, impalpable et indolore elle peut toucher tous les habitants des pays industrialisés, sans qu’ils s’en rendent compte, ses effets ne se faisant sentir qu’après plusieurs années d’exposition.

Sclérose en plaques et pollution électromagnétiques :

La Sclérose en Plaques a été décrite la première fois, en 1868, par le médecin français Jean-Martin Charcot qui la relie alors au stress. Au début du XXème siècle, le stress est écarté au profit d’une théorie virale. Le présumé virus n’ayant toujours pas été découvert, la médecine finit par reconnaître la théorie multifactorielle de la cause de la maladie, formulée en 1967 par le docteur Jean-Pierre Maschi, mettant en jeu un facteur génétique de prédisposition et un facteur d’environnement : la pollution électromagnétique. Dès 1965, ce médecin a été le premier scientifique à avoir pris conscience de cette nouvelle pollution toujours pas reconnue à ce jour par les spécialistes de la maladie. En 1968, il a été radié à vie par le Conseil de l’Ordre des Médecins pour « charlatanisme », alors que la thérapeutique qu’il avait mise au point avait amélioré des centaines de sclérosés en plaques. Depuis près de 40 ans, la pollution électromagnétique est reconnue par la Communauté Scientifique et ce terme, inventé par le Docteur Maschi, est repris dans le monde entier. Mais en France, les instances officielles n’en ont jamais reconnu les effets. À l’heure où l’augmentation du brouillard électromagnétique atteint son paroxysme, on observe, dans les pays industrialisés, des taux de plus en plus élevés d’atteintes du système nerveux, et notamment de Scléroses en Plaques, toujours considérée comme « la plus mystérieuse des maladies ».